Ils parlent du livre « Manifeste pour une Terre Vivante »

Ils parlent du livre "Manifeste pour une Terre Vivante" - Éveiller notre conscience pour préserver la planète, un livre de Charles Eisenstein

Ils en parlent…

Sur Usbek & Rica, nous avons posé la question :

« Selon Charles Eisenstein, pour sauver la Terre, il faut changer de paradigme. Qu’en pensez-vous ? »
Voici quelques réponses, extraites de la page SOS :


  C’est une vision de l’écologie intéressante, car elle remet en question les paradigmes habituels et élargit le débat au-delà du carbone. L’idée d’une crise de notre relation avec la Terre me semble évidente.
L’appel à repenser notre lien avec la nature est séduisant, mais concrètement, quelles actions en découlent ? Comment éviter que cette approche ne reste théorique face aux urgences écologiques ?
L’idée que la crise écologique soit liée à d’autres crises sociales et culturelles est essentielle. On ne peut pas séparer la question environnementale des dynamiques économiques et sociales.
Nous devons penser à la façon dont on perçois la nature dans sa propre expérience. L’engagement naît souvent d’une connexion intime avec un lieu ou un souvenir. »

Marc Belli


 

 À la base de toute configuration vertueuse, chercher l’harmonie… Du sens et des sens, alors qu’actuellement on ne nous propose le plus souvent qu’une dimension d’écologie punitive. »

Sandrine Daraut


 

  Je réagis à l’évocation du concept « d’écologie punitive » dans le commentaire précédent : c’est un slogan inventé par la droite pour remporter les élections. Ça n’a pas plus de réalité que « l’islamo-gauchisme », « l’assistanat » ou les autres bêtises dont iels sont coutumier·ères.

Le plus grand parti écologiste de france (Europe écologie – Les verts, EELV) milite pour l’accroissement des moyens et des prérogatives de la Sécu (par exemple une branche alimentaire, qui faciliterait l’accès à une nourriture saine), pour l’imposition des milliardaires à hauteur de leurs moyens, pour la taxation des revenus de la rente au profit des revenus du travail, pour l’investissement de l’état dans les transports en commun et la production d’électricité issue d’énergies renouvelables…

Ça n’a rien de « punitif ». Le seul truc punitif qui est lié à l’écologisme, aujourd’hui, c’est les ouragans, les inondations, les feux de forêt et les épidémies qu’on subit à force d’inaction de la part des tocard·es qui emploient justement cette expression « d’écologie punitive. »

Ookami-sama Saikou


 
  Je pense qu’il faut réfléchir de manière globale et non pas particulière. Séparer l’écologie de l’avenir global de l’humanité est une erreur. Notre planète est un système complet avec des équilibres complexes qu’il faut prendre en compte. Nous ne pouvons pas traiter un point particulier en faisant fie des autres. L’écologie est indissociable de la condition humaine. Pour relancer un cercle vertueux il faut traiter l’ensemble des sujets.

Je terminerais en reprenant la fameuse maxime : « L’écologie sans la lutte des classes : c’est du jardinage. »

Antoine Vichy

 


 
  Il existe de multiples pistes de réflexions /solutions qui émergent actuellement … le dernier rapport du club de Rome (une terre pour tous), Sapiens (un livre rafraichissant), nourrir le monde (monbiot – le liens qui libèrent) ….
Il me semble que la question n’est pas « est-ce la bonne solution » mais comment fait-on collectivement pour se mettre d’accord sur le chemin que nous allons prendre…»

Olivier Chaillot

 


 
  Il me paraît clair qu’il n’est plus possible de nous penser sur le mode de la séparation avec le reste du vivant si nous souhaitons survivre. Nous sommes inter-dépendants.
Il nous faut penser, lire le monde et l’habiter en oiseau, c’est-à-dire autrement.
Nous fabriquer un devenir-animal plutôt qu’un devenir-machine.»

Christine Monlezun